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Quand le Management devient Positif…

 

Etes-vous heureux de vous lever tous les matins pour vous rendre au travail?

A cette question vient se greffer une autre : avez-vous trouvé votre épanouissement, votre accomplissement dans votre travail ?

C’est cette quête inexorable qu’est celle du travailler d’aujourd’hui. En effet, notre rapport au travail a changé. Alors que nos parents et grands-parents venaient par le travail répondre à un besoin matériel, nous-mêmes, nous sommes une génération de « révoltés », de « contestataires ». Nous recherchons le bien-être au travail, l’épanouissement de notre être. Bannissons donc les « burn-out », choisissons notre entreprise, nos Managers. Donnons-nous les moyens de changer le monde du travail en nous montrant plus exigeants.

C’est ainsi que le travailleur d’aujourd’hui (ou la travailleuse, ne soyons pas sexiste) a envie qu’on le ou la considère. Qu’on le respecte, qu’on l’accompagne dans son épanouissement.

Les chiffres le démontrent : selon Jean Viard, nous ne passerions plus que 12% de notre vie à travailler et cela « dans un temps qui s’est densifié et intensifié » et pourtant les entreprises n’en tiennent pas compte et restent bien souvent figés sur des objectifs de rentabilité. Elles doivent apprendre à s’adapter à ce changement de priorité tout en conservant la motivation, l’implication de leurs collaborateurs.

Ainsi le travail vient satisfaire des besoins primordiaux : une quête de sens, d’appartenance et de réalisation situées dans les strates supérieures de la pyramide de Maslow. Intégrer une entreprise ne suffit plus, le nouveau collaborateur est en attente vis-à-vis de son Manager. Le Manager n’est plus considéré comme le « Chef » auquel le collaborateur doit obéissance. Le recrutement d’un salarié devient non seulement une rencontre avec l’entreprise mais aussi avec son futur Manager, qui vient répondre à cette quête de reconnaissance, d’appartenance, de découvertes de ses propres possibilités d’évolution.

Le Manager est alors la clef de voûte pour le succès d’une entreprise. Il est le « Chef d’orchestre», le «Motivateur ».

Un collaborateur heureux de venir travailler est un collaborateur efficace et performant. Le lien à son Manager sera basé sur le respect, l’écoute et la prise en compte de son bien-être au travail.

Le Fordisme et le Taylorisme prônant la rentabilité de l’entreprise au détriment de l’individu, ont conduit inéluctablement vers une forme d’aliénation. Le Management basé sur l’autorité à sens unique où l’individu est blâmé et humilié finit par nourrir de la rancœur, de la revanche, de la rébellion et du retrait (Les 4 R de la Punition selon Jane Nielsen). C’est une conséquence logique et naturelle de ce modèle de management.

Le Management Positif est une approche inspirée de l’éducation et de la Psychologie Positive. C’est une démarche mettant en avant la bienveillance, l’encouragement, la confiance, l’implication et le sentiment d’appartenance.

Bien Etre au travail

Tout cela intervient dans un cadre spécifié par des règles de fonctionnement explicites et des objectifs fixés au préalable.

La Bienveillance d’un Manager réside dans la prise en compte des émotions de ses collaborateurs ainsi que de leurs propres problématiques personnelles. Cette forme d’empathie permet aux collaborateurs de se sentir écoutés, considérés. Ainsi lorsque devant une difficulté un collaborateur se montre anxieux, nerveux, le Manager Positif prends le temps d’entendre son degré émotionnel et de le reconnaitre, voire même parfois le resituer dans le contexte personnel de ce dernier («  Je comprends/entends que la perspective de cette réunion vous stresse »). Il n’est alors pas coutume pour un Manager Positif de sortir du cadre prédéfini en amont. En effet, considérer les émotions de ses collaborateurs ne signifie pas négliger les objectifs de l’entreprise.

Dans ce contexte, le collaborateur se sent compris, considéré et cette attitude développe une confiance réciproque et un sentiment d’appartenance.

L’encouragement vient quant à lui sceller ce sentiment d’appartenance.  Contrairement au compliment, il vient enrichir le besoin de développement de dépassement chez celui qui le reçoit.

Lorsque le compliment (« Votre présentation est brillante ») crée de la dépendance au regard de l’autre, l’encouragement (« Vous pouvez être fier de votre présentation ») vient renforcer l’estime de soi, la confiance, le besoin de performer, ce qui peut être un enjeu de réussite pour l’équipe, et l’entreprise.

Contrairement au compliment qui peut nourrir un désir profond de ne commettre aucune erreur et d’être en compétition permanente avec ses autres collègues, l’encouragement peut ouvrir la brèche au bénéfice que peut représenter l’erreur comme une opportunité de rebondir et de se développer. Il s’agit alors de recueillir leurs erreurs et de les orienter vers des réflexions de progression et d’évolution. Par ces encouragements, se crée un lien d’appartenance, une envie d’implication de la part des collaborateurs. Ils se sentent valorisés et compris.

La prise en compte de la relation humaine confiante, de la dynamique d’équipe permet de développer un champ de créativité plus large. En effet, plus les relations individuelles dans une équipe sont solides, plus l’équipe est performante.

Selon ADLER, l’être humain a besoin d’appartenance et d’importance. Le sentiment d’appartenance lui permet de trouver sa place dans le groupe. « L’Homme est partie d’un tout », Il est alors indivisible.

Dans son rapport au groupe, il a besoin d’être remercié, reconnu, et considéré. A partir de là, il saura donner le meilleur de lui-même.

Ainsi, les critères pour identifier un management positif réussi réside dans la mise en œuvre d’un environnement :

  • Ferme et bienveillant, c’est-à-dire respectueux et encourageant avec un cadre préétabli et reconnu par l’ensemble des collaborateurs
  • Dans lequel se dessine naturellement un sentiment d’appartenance et d’importance
  • Dans lequel l’individualité et l’empathie sont pris en compte dans une visée d’encouragement, de confiance et de développement personnel.

Le Manager devient alors un « Facilitateur » conciliant le bien-être de ses collaborateurs en entreprise et la rentabilité de cette dernière par voie de conséquence.

C’est en ayant conscience de l’importance de cette approche de Management Positif et de ses bienfaits contre toute forme de rejet de l’entreprise par les collaborateurs ou encore pour lutter contre tout type de risque (burn-out ou RPS) qu’il est intéressant de mettre en œuvre ce modèle d’accompagnement pour les Cadres/managers. D’autres outils viennent nourrir cette méthodologie et peuvent être déployés au sein des équipes.

Almas Associates organise régulièrement des ateliers de découverte au Management Positif destinés aux Managers. N’hésitez pas à nous contacter pour connaître notre programme.

Nilab BELDENT – Coach certifiée - Membre de l’ADPF (Association Discipline Positive France) @nilabbeldent

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